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Débuts à Caudebec


Nicolas BARRAY, il y a 4 ans

Bravo Martine!

 

Martine NARBAIS, il y a 4 ans

Monsieur du Bellay me pardonnera peut-être.....

"Heureux qui comme Ulysse....."

 

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un confinement,

Ou comme cestuy-là qui conquit le virus

Et puis est retourné, plein d'usage et raison,

Ramer sur notre fleuve le reste de son âge!

 

Quand reverrai-je, hélas, au bord de notre fleuve

Glisser une yolette, et en quelle saison

Reverrai-je Fred se retourner encore

Qui m'est une habitude et beaucoup de rigolades?

 

Plus me plaît les flots gris et tumultueux

Que le confort douillet de notre confinement,

Plus que whatsApp, me plaisent les vagues déchainées.

 

Plus ma Seine cauchoise que la pelouse tondue,

Plus une sortie trempée que la télévision

Et plus que l'air trop doux, le soleil sur les vagues.

 

 

 

Nicolas BARRAY, il y a 4 ans

Salut voicI un extrait du résumé de notre première descente de Seine, Mantes/ Caudebec , pour vous donnez l'envie de refaire ce défi. Super souvenir avec Fred, Marie-Sylvie, Jérôme, Eric et Nico.

Nous passons devant le club de Rouen et traversons la ville de Rouen. Marie-Sylvie qui est originaire de Rouen est heureuse de voir sa ville vue de la Seine. Sa sœur est venue nous encourager. C’est très sympa Rouen au petit matin. Nous arrivons maintenant dans le port de Rouen avec les installations portuaires et les industries. Nous retrouvons Bruno qui prend des photos.  Le vent se lève et le plan d’eau devient agité. Nous ne ralentissons pas car nous sommes habitués aux conditions difficiles à Caudebec. De plus, nous devons parcourir un maximum de distance avant la renverse ( marée montante). Et voilà déjà le beau village de la Bouille, la boucle de Roumare passe très vite, la Seine est calme, le paysage encore très beau, nous ramons très bien et arrivons en avance sur nos estimations à Duclair. Il est 10h00 et le soleil est de retour. Nous nous sentons tellement bien que nous faisons quelques exercices techniques. Nous ralentissons la cadence, poussons sur les jambes et laissons glisser la yolette. Nous avançons à 12  km/h. C’est déjà le Mesnil-sous-Jumièges, nous devions manger sur une plage à marée haute et attendre que la marée baisse, mais nous avons 1 heure d’avance. Nous décidons confiants de ramer jusqu’à Jumièges. C’est faisable mais risqué car il faut absolument arriver avant le flot. Avec un coefficient de marée de 107 , nous ne pourrons pas ramer contre le courant. Nous descendons la boucle de Jumièges très motivés et nous scrutons la Seine un peu inquiets.  Nous profitons tout de même de la vue : les falaises du Landin et les vergers du Conihout de Jumièges. Le courant est presque nul, la renverse ne va pas tarder. Nous forçons et atteignons la cale du bac de Jumièges/ Heurteauville quelques minutes avant la marée. Nous mettons vite le bateau à l’abri sur la berge. La Seine monte, le courant est très fort. Le bac dérive en crabe et plein gaz pour traverser, c’est impressionnant. Nous sommes contents de nous. Nous avons ramé 5h40, fait 60 km et  nous arrivons en avance. Nous avons la pêche le pari est presque gagné.

 

 

Francois NARBAIS, il y a 4 ans

Le gars qui venait faire du kayak avec son fiston....

Un samedi après-midi de bricolage au club je vois arriver un quidam accompagné de son fils qui me demande si celui-ci peut être encadré pour pratiquer le kayak. " Et j'en ai beaucoup fait moi-même, et j'ai fait des raids dans le grand nord et patati et patata..."

A l'époque j'étais pas mal remonté contre les pratiquants de cette discipline mais je garde mon calme et leur explique l'avantage de plus être un playmobil dans son bateau mais de faire marcher harmonieusement un maximum de ses petits muscles, ceci avec des coéquipiers, et à sa porte sur notre belle rivière  Seine. De plus, bien que nous n'ayons jamais réalisé d'exploits auprès du pôle, cette même gentille Seine pouvait nous réserver parfois quelques sorties assez agitées.

Les intéressés m'écoutent poliments et se dirigent de l'autre côté de la route vers le club qui semblait être leur choix.

Mais le gars qui voulait faire du kayak avec son fils est bien revenu à l'aviron, il a aussi amené sa fille, et depuis lors bien des débutants bénéficient de son dévouement pour notre beau sport. Si il veille à surveiller sa prise de poids et renonce au Havane il pourra encore longtemps se lancer des défis au pied de sa porte sur notre belle Seine.

 

Francois NARBAIS, il y a 4 ans

Une sortie dont je me souviens....

Au tout début du club on n'allait pas bien loin avec nos vieux bateaux et nos pelles en bois, vers l'amont le feux des meules était notre limite.

 On ramait sur une yolette Sadac équipée en couple et une yolette Plastiprovence équipée en pointe, un ou deux canoë français solo, dont le Caron jaune offert par la Ligue qui est toujours là et un redoutable double barré Plastiprovence qui nous à valu des chavirements mémorables bien avant l'arrivée de Fred.

Aussi un jour de gloire on décide de mettre à l'eau à l'ancienne cale du bac de La Mailleraye qui n'avait pas encore été supprimée, bref le grand voyage avec remorque et matériel à démonter et transporter. Tout se passe bien jusqu'à l'équipement de la yolette équipée en pointe, catastrophe on avait oublié les planches à pied au club  !!

Mais les rameurs de Caudebec ne se dégonflent pas pour si peu, notre président nous bricole un morceau de ficelle pour attacher nos pieds et vogue la galère.

Mes amis, je vous l'affirme, La Mailleraye-Caudebec, dans une mauvaise yolette en pointe et sans planche à pied, çà ne s'oublie pas.